Clinton, Soros et Wikileaks

On dit souvent que le seul sondage qui vaille la peine en politique est l’élection elle-même. Cela ne saurait être plus vrai qu’au cours de la présente course à la présidence américaine. Wikileaks révèle depuis quelques semaines des milliers de courriels liés à John Podesta. Celui qui fut chef de cabinet sous Bill Clinton de 1998 à 2001 , gravite toujours dans les hautes sphères de la politique américaine. Autrefois conseiller du président Obama, il est actuellement président de campagne pour Hillary Clinton et président du Center for American Progress. Cet organisation n’est ni plus ni moins qu’un lobby chargé de conseiller l’administration américaine à propos de grands enjeux comme l’économie, le crédit aux particuliers, la couverture sociale ou la guerre en Irak».

Soros, seigneur de la bourse

Lors de sa création en 2003, le Center for American Progress disposait d’un budget d’une dizaine de millions provenant de riches sympathisants comme Georges Soros1. Rappelons que Soros est un magnat qui fit sa fortune (évaluée à 19 milliards en 2015) en jouant à la bourse. Usant de liens étroits avec le monde politique et financier, il jouit d’informations privilégiées, ce qui aurait contribué à sa réputation de seigneur des bourses. Le plus préoccupant est cependant son implication politique dans de nombreux pays sous couvert d’ONG.

 

« « s’infiltrant » dans d’autres pays par l’entremise de fondations caritatives pavées de bonnes intentions, l’empire de Soros utilise en fin de compte ses ONG pour organiser des révolutions de toutes les couleurs. Comme une révolution « rose » en Géorgie en 2003, quand le protégé des Américains Saakachvili est arrivé au pouvoir, ou comme une révolution « orange » en Ukraine à deux reprises, en 2004 et en 2014. »2

 

Allié de l’administration américaine, il est aussi un opposant au monde multipolaire que les Russes tentent de mettre en place. C’est pourquoi le nom de Soros n’est jamais loin lorsque vient le temps de renverser des gouvernements qui ne marchent pas dans la direction des intérêts des États-Unis et de leurs alliés. Sa russophobie va même le mener en 2015 à appeler l’Union Européenne à soutenir l’Ukraine dans une participation militaire directe avec la Russie. De plus, il ne se gêne pas pour prédire un conflit mondial opposant les États-Unis et leurs alliés à la Chine et la Russie. Selon lui, «l’administration américaine devait tout faire pour empêcher la solidification de l’alliance entre la Russie et la Chine ».3

Plus de détails ici à propos de son influence sur Clinton

 

Clinton sous enquête, encore…

Assez parlé de Soros, notons seulement qu’il a financé le Center for American Progress de Podesta, qui occupe un position de grande influence sur le gouvernement Obama et qui appuie évidemment la candidature de Hillary Clinton.

Mais que disent donc ces milliers de courriels révélés par la bande de Julian Assange? Beaucoup, beaucoup de choses! Tellement de choses en fait que le FBI annonçait le 28 octobre la réouverture de l’enquête concernant la « disparition » de milliers de courriel de Clinton, dossier pour lequel son opposant Donald Trump exige rien de moins que son emprisonnement pour avoir utilisé une adresse courriel personnelle pour la transmission d’information classifiée, puis effacé des milliers de ces courriels.  On a aussi appris que Barack Obama, qui utilisait une Blackberry que seuls les numéros inscrits (whitelisted) pouvait rejoindre, a communiqué avec l’adresse personnelle de Clinton, confirmant qu’il savait que celle-ci n’utilisait pas une adresse officielle de fonction.

 

Truquer les sondages

Wikileaks révèle aussi que l’équipe Clinton a un plan pour truquer les sondages en sa faveur, rien de moins! En effet en travaillant étroitement avec certaines maisons de sondages, la technique du «suréchantillonnage» a pour but «d’ajuster» les résultats des sondages afin d’obtenir des résultats favorables. Il est aussi recommandé de garder un œil constant sur les échantillons afin des les garder à-jour et par le fait même, assurer une couverture maximale au candidat(E) choisi(E) en position de tête, même si cela est faux. 4

 

Ingérence en Palestine

Dans l’extrait audio qui suit, on peut entendre Clinton parler de l’importance de s’assurer de faire le nécessaire pour déterminer le gagnant de l’élection palestinienne.

 

 

Des alliés douteux

Les courriel de Podesta nous en apprennent beaucoup sur les liens entre la candidate démocrate et les pays qui soutiennent des organisations terroristes comme al-Qaeda et ISIS. Des pays comme le Qatar et l’Arabie Saoudite ont par exemple financé le clan Clinton. Une coopération militaire des pays de l’OTAN comme le Canada et la France se poursuit toujours malgré les preuves du soutient de ces monarchies aux extrémistes islamistes. Peu importe d’où le financement provient, on s’assure cependant toujours que les groupes utilisés pour défendre les intérêts de la coalition, par exemple les Peshmerga (armée du Kurdistan irakien) qui se battent contre ISIS, n’empêchent pas le gouvernement irakien d’avoir une participation active dans la gestion des ressources pétrolières et énergétiques de la région.

 

« With advisors in the Peshmerga command we can reassure the concerned parties that, in return for increase autonomy, the KRG will not exclude the Iraqi Government from participation in the management of the oil fields around Kirkuk, and the Mosel Dam hydroelectric facility. At the same time we will be able to work with the Peshmerga as they pursue ISIL into disputed areas of Eastern Syria, coordinating with FSA troops who can move against ISIL from the North. This will make certain Basher al Assad does not gain an advantage from these operations.» 5

 

 

Provoquer la violence

De retour en territoire américain, les stratégies connaissent aussi leur degré de violence. Toujours d’après ce que Wikileaks révèle, les organisateurs démocrates ont comme plan de match d’employer des gens pour attiser la violence et inciter à l’émeute lors des rassemblement pro-Trump, le but étant de répandre l’idée du danger que constituerait l’élection du candidat républicain et d’apeurer les sympathisants potentiels de Trump. La vidéo suivante présente les responsables démocrates parlant ouvertement de stratégies de provocation.

 

 

Contrer l’ignorance organisée
Ce sont des milliers de courriels qui, depuis des semaines, dévoilent la corruption et les techniques malhonnêtes, violentes et criminelles de ce gouvernement pour assurer la protection des intérêts d’une élite. L’information doit circuler pour que ce genre de politiciens soient mis hors-jeu. Puisque les grands médias sont souvent de mèche avec le monde politique, comme le démontre un autre fuite de Wikileaks avec cette liste de « presstitutes« 6, nous nous devons de relayer l’information par nos propres moyens. Seulement ainsi, il sera possible de faire échec à la volonté de garder l’électorat dans l’ignorance et la servitude complaisante comme le suggère cette dernière fuite7 

 

unaware-citizen

 

 

 

1    https://fr.wikipedia.org/wiki/Center_for_American_Progress

2    https://fr.sputniknews.com/international/201506011016356566/

3    https://fr.sputniknews.com/international/201506011016356566/

4    http://embols.com/2016/10/24/wikileaks-leaks-her-plan/

5    https://wikileaks.org/podesta-emails/emailid/3774

6    http://www.dcclothesline.com/2016/10/26/wikileaks-list-exposes-at-least-65-media-presstitutes-who-colluded-to-hide-clintons-crimes/

7    https://wikileaks.org/podesta-emails/emailid/3599

 

 

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